Laura VERNIER

Ancienne étudiante du master Design Graphique et d’Interaction promo 2017

Propos recueillis par Joséphine Quetstroey

« Quand on voit le fruit de son travail prendre vie, c’est toujours hyper satisfaisant »

Bonjour Laura, peux-tu nous raconter comment s’est passée ton insertion professionnelle après le Master DGI ?

Très facilement car j’ai été embauchée à la suite de mon stage de dernière année de master. J’ai obtenu un CDD de six mois, puis un CDI. Je suis actuellement toujours dans cette boîte au bout de cinq ans.

Quelles ont été selon toi les apports et les limites du Master DGI ?

La possibilité de faire des stages du- rant les deux années de Master a été très bénéfique pour s’insérer dans le monde professionnel par la suite. Le principe de projet professionnel en sujet libre était également très instructif et enrichissant, cela m’a permis personnellement de développer mon assiduité et évidemment mes compétences techniques.

Le Master ne proposait cependant pas assez de cours avec des intervenants professionnels qui sont réellement dans le métier. Par exemple, nous avons eu une graphiste en tant qu’intervenante uniquement pour quelques cours à la deuxième année. Certains cours étaient également trop axés sur l’aspect « recherche artistique », ce qui ne correspondait pas, à mon sens, à un Master professionnel.

« J’ai été embauchée à la suite de mon stage »

Par quelles étapes es-tu passée pour ta recherche d’emploi ?

Je n’ai pas eu besoin de chercher réellement puisque j’ai été embauchée à la suite de mon stage et que encore aujourd’hui j’apprécie énormément travailler dans cette agence. Concernant ma recherche de stage, j’avais créé un site en guise de portfolio en ligne et j’envoyais mes candidatures sous forme de petites newsletters afin de me démarquer des autres candidatures que les entreprises recevaient.

Quelles sont tes missions dans ton poste actuel ?

Il y en a énormément et c’est ce que j’apprécie ! Il y a le web design et l’UX design pour des sites web et les appli-cations mobiles. La création print pour l’affichage urbain, la papeterie et les packagings. La création web pour les newsletters et éléments de site web ainsi que la création de logo et d’identité gra-phique. Je réalise aussi des catalogues automatisés avec EasyCatalogue et je développe des sites avec WordPress et Divi. Sans oublier le suivi de projet en compagnie des clients. Il m’arrive également de rédiger quelques textes pour des newsletters ou articles et de trouver des accroches pour certains supports de communication.

Au sein de ton poste, quelles compétences mets-tu en œuvre quotidiennement ?

Pour ce qui est de la création gra-phique, j’utilise InDesign, Photoshop et Illustrator. Lorsque je fais du web design j’utilise Mockflow et Adobe XD. Pour créer les catalogues au-tomatisés, j’utilise EasyCatalogue. Enfin, pour le développement web, mes outils sont Filezilla, WordPress ainsi que le builder Divi.

« Dans notre milieu, ça bouge tellement vite que l’on se doit d’être à la page »

Quelles sont tes sources de satisfaction professionnelle ?

Quand on voit le fruit de son tra-vail prendre vie, c’est toujours hyper satisfaisant, en particulier de gros projets comme un site marchand ou la création d’un logo. Le fait aussi de travailler avec une équipe soudée et des personnes compétentes rend toujours le travail plus agréable et plus efficace ! Chacun apprend des autres et on essaie de tou-jours évoluer avec les nouveaux outils et technologies. Surtout dans notre milieu, ça bouge tellement vite que l’on se doit d’être à la page.

Et tes insatisfactions ?

La plupart de nos projets se passent

rès bien, mais il existera toujours des clients difficiles. Ce métier peut être parfois une grande source de frustration quand notre expertise graphique n’est pas écoutée et que l’on fini par réali-ser un travail qui ne tient pas la route pour répondre aux souhaits du client. On est pas toujours fiers de ce qu’on fait mais par chance cela n’arrive pas souvent !

Par ailleurs, défendre son travail et ses propositions graphiques face à quelqu’un qui n’entend pas les arguments et impose des idées ou point de vue complètement obsolètes est un des exercices les plus difficiles à mon sens.