Lisa LAMARQUE

Ancienne étudiante du master Design Graphique et d’Interaction promo 2018

Propos recueillis par Flavie Szabo

« Après le fait d’avoir deux stages assez longs à faire, je trouve que c’est une bonne chose parce que ce n’est pas toutes les universités qui proposent ça. »

Quel a été ton parcours avant d’arriver au master DGI?

J’ai fait un BAC S. Puis après j’ai travaillé pendant un an. J’ai ensuite rejoint l’université de Nîmes en licence d’arts appliqués. Mais on voyait un peu de tout aussi bien du graphisme que l’architecture ou encore du design d’objets. Du coup en troisième année, j’ai fait un Erasmus en belgique dans l’Ecole Supérieure des Arts(ESA) Saint-Luc à Liège dans la licence communication visuelle et graphique. Mais je n’avais pas le niveau pour entrer en troisième année alors ils m’ont fait rentrer en deuxième année de licence. Mais cela m’a quand même fait valider ma troisième année de licence de Nîmes. Je suis restée un an de plus à Liège pour valider ma troisième année dans cette école. Après, pendant un an, j’ai travaillé dans le graphisme pour une école et d’autres petits trucs. Et enfin, je suis arrivée au Master DGI.

Quels étaient les apports et les limites du master selon toi?

Les trois quarts des professeurs étaient super. Il y avait un énorme échange entre les étudiants et les professeurs. Et comme on n’était pas beaucoup dans la promo, environ 14 ou 15, il y avait beaucoup d’échanges entre nous aussi. Du coup, il y avait beaucoup d’entraide ce qui nous a permis à tous d’évoluer je trouve.

Après le fait d’avoir deux stages assez longs à faire, je trouve que c’est une bonne chose parce que ce n’est pas toutes les universités qui proposent ça. Après 10 à 20% des intervenants n’étaient pas toujours présents car ils venaient de loin. Je me souviens notamment de la professeur qu’on avait en graphisme et qui nous suivait sur nos projets de fin d’année qui n’était presque jamais là et qu’on arrivait pas à contacter.

Après j’ai bien aimé ce master donc c’est difficile de lui trouver des points négatifs encore plus maintenant que je n’y suis plus.

Qu’avais-tu comme cours durant le master?

J’avais des cours de graphisme, de motion design, de web avec Monsieur Serin, de l’UX design avec Monsieur Gantier et quelques cours en amphithéâtre avec les autres masters. Ces cours en amphithéâtre étaient sur des sujets particuliers comme par exemple la dataviz il me semble; et donc si le sujet du cours t’intéressait pas ce n’est pas ouf or c’était le cas pour pas mal de personnes de la promo. De plus, on devait travailler avec les autres étudiants dans les autres masters or on n’avait pas les mêmes emplois du temps, on se voyait pas souvent et c’était compliqué de se voir.

Est-ce ça a été compliqué de trouver les stages durant le master ?

J’ai dû faire beaucoup de demandes il me semble.

En première année, j’ai fait mon stage chez Ecoburotic dans la communication interne de l’entreprise qui se trouve juste à côté de Valenciennes. Chaque année, ils prennent un stagiaire je crois. C’était interessant de découvrir ce domaine mais ma responsable m’a rien appris vu qu’elle n’était pas du domaine, elle avait aucune compétences à me transmettre.

En deuxième année, j’ai fait mon stage aux Pays-Bas à Accenture, une entreprise tournée dans l’expérience utilisateur.

Comment s’est passée ton insertion dans le monde professionnel après le master?

Du coup, pendant mon stage, j’ai été engagé dans une autre agence aux Pays-Bas sous un contrat zéro heure. C’est un contrat où tu es employé de l’entreprise mais tu n’as pas 35h à faire, il te donne juste des tâches à faire de temps en temps, un peu en mode freelance mais tu es employé. J’étais en contrat pour 6 mois dont 3 en même temps que mon stage. L’entreprise m’avait dit qu’après il me prendrait surement en CDI donc j’ai quand même chercher du travail mais avec en tête que je serais peut-être prise en CDI dans cette entreprise. Finalement, ça ne s’est pas fait. Puis aux Pays-Bas, le domaine du graphisme, UI/UX design c’est un gros bordel parce qu’il y a énormément de personnes qui travaillent dans ce domaine. Donc je suis restée un an de plus parce que mon copain qui m’avait rejoint lui avait trouvé du travail. Je me suis lancé en freelance histoire de faire quelques missions. Puis j’ai été recrutée sur LinkedIn par l’entreprise dans laquelle je suis aujourd’hui à l’Ile Maurice. Je suis dans cette entreprise depuis avril 2020 mais j’étais en télétravail à cause du covid puis en octobre j’ai déménagé à Maurice.

Quelles sont tes missions actuellement ?

LTV Marketing est une entreprise de marketing digital pour les entrepreneurs qui offre des services en ligne. Donc moi, je crée et met en ligne les formations. Je fais les mises à jour. Je crée des visuels de publicité. Et je crée les pages de vente et les newsletters.